CGX SYSTEM – La brève technique nouvel épisode

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Article n°2 : le CAN bus

Le CAN Bus ! Ah !!!

Vaste sujet qui a fait user de la salive à plus d’un, dans les garages mais aussi dans les bureaux. Et dans les salles de pause ! Chez CGX SYSTEM,  nous parlons souvent du CAN Bus ; c’est un axe technique fort de notre travail. Il est aussi important que pointu. Nous allons en donner un explication très simplifiée. 

En effet, parmi nos clients, nous comptons des stations de skis. Pour bien mesurer l’usage des machines, leur usure, le coût de leur maintenance, mais aussi pour mesurer, analyser et optimiser les opérations de damage, les responsables ont besoin de savoir combien de temps les véhicules et leurs accessoires-clefs ont été utilisés. On parle ici pour l’exemple de la fraise ou du treuil. 

Ces informations peuvent être lues sur le CAN Bus. Tout comme les tours moteurs, les heures machines, l’état du gyrophare (etc) et cela permet sur des interfaces logicielles d’afficher des infos utiles aux utilisateurs du système d’information global : le câble de treuil, l’état du moteur,… 

Alors, qu’est-ce que le CAN Bus ?

C’est d’abord une architecture de connexion en réseau de calculateurs électroniques. Ces calculateurs sont les différents centres nerveux du véhicule, chacun associés à des capteurs permettant de superviser le fonctionnement du sous-système associé. La cabine, le moteur, l’hydraulique, sont autant de sous-systèmes connectés entre eux par le bus CAN. Pour réduire la quantité de fil électrique et la complexité des montages, le bus est un cercle sur lequel les calculateurs sont connectés. Tous les calculateurs parlent en même temps mais les messages sont envoyés les uns à la suite des autres. Tous les calculateurs écoutent et ne réagissent que si un message les concerne. 

Mais quel langage parlent-ils ?

Par abus de langage, on associe aussi au CAN Bus le protocole de communication utilisé pour encoder les messages.  Ce protocole consiste à envoyer des messages rattachés à des identifiants. Bien sûr, comme souvent dans le numérique (idem pour Internet et http par ex) on trouve des bits (0 ou 1) qui démarre les trames d’information, codent pour le contrôle d’erreur, etc… N’entrons pas dans les détails. Par ex. « Attention je parle ! – Le message qui suit concerne tel identifiant qui code pour les tours moteurs – Voici le message – Fin du message ». Les ingénieurs en télécommunication ont inventé des systèmes pour qu’un grand nombre d’information soient transmises « en peu de mots ». 

Parmi ces protocoles le J1939 est normé et ouvert à tous. C’est le CAN Moteur automobile. Mais chaque entreprise, c’est le cas de Prinoth et Kassbohrer est libre d’inventer le sien pour transmettre sur leur CAN propriétaire des informations propres à leurs véhicules.

En définitive et en résumé, il résulte que les calculateurs, en fonction de ce qu’ils doivent dire, envoient des signaux électriques qui se promènent sur un câble torsadé deux -brin. De la différence en volts entre le brin 1 dominant et le brin 2 récessif, donnera soit un 0 soit un 1 et ainsi se transmet l’information dite numérique. 

Il y aurait encore beaucoup à dire mais Internet livre beaucoup d’info sur le sujet. Par exemple sur wikipedia : cliquez ici pour voir la définition 

A bientôt pour une nouvelle brève  technique! 

Et en ce début de saison 2023-224, nous vous souhaitons à tous une bonne reprise !

L’équipe CGX SYSTEM